3 janvier 2021

RIYAD: l'Arabie saoudite, du passé au futur


Fin 2020, les frontières du royaume sont fermées. Profitons en pour découvrir les richesses du pays, let's go!

Commençons par la capitale Riyadh (qui signifie "jardin"). Petite anecdote: le climat est désertique (aucune précipitation de juin à décembre), la ville est donc alimentée en eau désalinisée provenant tout droit du golfe persique (arabique comme ils aiment l'appeler ici) et produite par l'usine de Jubail où travaille Séb.

L'autoroute qui y mène s'étend encore une fois à l'infini, et ce ne sont pas les vaches qui regardent passer les trains mais bien les chameaux que l'on peut observer tout le long du parcours.







Commençons par le commencement et ... 

... allons manger! ce qui s'avéra beaucoup plus compliqué que prévu. En effet, Riyadh est évidemment une grande ville mais surtout impraticable depuis quelques temps car ils ont entrepris les travaux du métro depuis 2014 en même temps que les travaux de voirie pour les lignes de bus. Dans quelques mois ou plutôt années, ce sera très pratique de pouvoir emprunter les transports en commun, pour l'instant, il faut une certaine dose de patience! Heureusement ou malheureusement, il y a toujours un mac do quelque part, que l'on soit en Laponie ou en Arabie, ils sont forts ces américains !!

Au Mac Do, les salles famille 
pour manger à l'abri des regards
 


Bon commençons par le commencement ...

... là où l'histoire actuelle du pays a débuté: le Fort Masmak (musmak signifie "fortifié"). Construit en 1865 en argile et terre crue avec 4 miradors, c'est ici même que s'est jouée la reconquête de la ville par la famille Al Saoud, qui fondera l'actuelle Arabie Saoudite. Il a été rénové au début des années 1980. Malheureusement, en cette période de pandémie, il était fermé au public...








Nous avons donc flané dans les environs pour découvrir des places magnifiques autour du fort et les souks, typiques, où nous avons fait notre shopping local: abayas et winter bisht ou farwa: ces gros manteaux que les saoudiens ont pour habitude de porter le soir dans le désert, et croyez moi, ce n'est pas parce qu'ils sont frileux, il fait froid dans le désert dès que le soleil est couché.




A la sortie de la mosquée, un saoudien
souhaitait prendre une photo avec nous 


un des souks downtown



 
pas froid grâce à nos farwas dénichés au souk


Nous logions au Shaza Hotel, juste à côté de la grande Mosquée. On voulait réserver au Ritz Carlton mais il était complet puisqu'une bonne partie est utilisée en guise de prison pour la famille du prince, condamnée pour corruption entre autres" délits"...

















Riyadh, c'est aussi une ville moderne en pleine expansion avec quantités de mall pour le shopping (souvent ouverts jusque minuit!), bon nombre d'hôtels de luxe et des gratte-ciels; entre autres : 

- la tour Al Faisaliah de 267 m de hauteur avec une forme originale : une pyramide avec un globe de verre à son sommet, dans lequel vous pouvez aller diner dans un restaurant panoramique. Nous y monterons la prochaine fois pour avoir une vue de nuit,




- et alignée avec celle-ci, le Kingdom centre un "décapsuleur" de 302 m de haut (certains esprits moqueurs ont remarqué que les saoudiens savaient faire des gratte-ciels que les avions ne peuvent pas détruire...). En bas de la tour, un mall avec de nombreuses marques de luxe (vous trouverez facilement les boutiques, c'est là où il y a le plus de files d'attente, contrairement à d'autres magasins plus accessibles!) et point d'orgue de la visite Sky Bridge: la passerelle qui enjambe la tour au 99ème étage. 





en cas de danger, il est recommandé
de suivre les consignes de sécurité
et non de s'en remettre a Allah









Il faut aller à la Mecque pour voir la plus haute tour du pays mais l'Arabie saoudite reste dans la course des constructions les plus hautes du monde avec un projet en construction à Jeddah d'une tour de 1000 m, notamment pour concurrencer la Burj Khalifa a Dubai.



Enfin, à 100 kms à peine de Riyadh, des paysages à couper le souffle...




THE EDGE OF THE WORLD, à retrouver dans un prochain article

















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